Et si DSK n’était pas coupable ?
Et si DSK n’était pas coupable ?
Dominique Strauss-Kahn a été interpellé samedi 14/05/2011 à 16h45 « heure locale » à l'aéroport JFK de New York, juste avant son décollage pour Paris, pour agression sexuelle à l’endroit d’une femme de ménage du nom de Nafissatou DIALLO d’ « origine guinéenne ». Le directeur du FMI a été inculpé « d'agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol ». Il a été transféré à Rikers Island dans une des prisons les plus dures des USA, dans les tréfonds d’une « suite » de douze mètres carrés.
Presque que tout le monde est convaincu de la culpabilité de DSK, le poussant à la démission de l’institution financière internationale. « C'est avec une grande tristesse que je me sens obligé de présenter au conseil d'administration ma démission de mon poste de directeur général du FMI. Je pense en ce moment tout d'abord à ma femme, que j'aime plus que tout, à mes enfants, à ma famille, à mes amis. Je pense également à mes collègues du Fonds. Nous avons accompli ensemble de si grandes choses ces trois dernières années. A tous, je souhaite dire que je démens avec la plus grande fermeté toutes les allégations portées à mon encontre. Je veux protéger cette institution que j'ai servi avec honneur et dévotion et je veux consacrer toutes mes forces, tout mon temps et toute mon énergie à prouver mon innocence ».
En lisant ce courrier pathétique, je me demande : « Et si DSK n’était pas coupable ». En ces temps, il est très difficile de défendre la non culpabilité de l’ex-directeur du FMI. Ses frasques, son passé de grand séducteur ne plaident pas en sa faveur.
Mais n’était-il pas conscient qu’en voulant se présenter aux primaires socialistes pour les présidentielles de 2012, il se savait épier et la plus petite erreur chez l’oncle SAM lui serait fatal. Ses adversaires connaissaient tout de ses dérives sexuelles et allaient les utiliser avant ou pendant la campagne électorale pour le détruire à jamais.
Et si DSK n’était pas coupable ? Et si le Samedi 14 mai 2011, Madame DIALLO arrive pour l’entretien de la suite de DSK, elle trouve la porte entr’ouverte, demande à son collègue présent si elle pouvait faire son travail. Celui-ci lui répond oui. Elle commence à s’occuper alors que DSK dans la douche n’est pas encore quitté la suite.
Surprise de se retrouver nez à nez avec l’encombrant DSK nu, elle veut sortir de la chambre, alors DSK la rattrape et l’engueule d’être là alors qu’il n’avait pas encore quitté les lieux. En homme de sang chaud il a certainement voulu la faire regretté son geste en lui faisant des avances sexuelles de compensation.
Prise de panique Mme DIALLO n’a-t-elle utilisé le moyen de l’accusation, donné par un frère, pour sauver sa peau et ne pas perdre son emploi devant ce client prêt à la faire sanctionner. Elle est guinéenne, son frère est sénégalais ?
Les responsables de l’hôtel qui appartient à Lagardère, ami de cet autre NS ne pouvaient être insensibles. Il leur a fallu plus d’une heure de temps pour composer le 911. Ramzy Khiroun l’homme à la Porsche travaille pour Lagardère. Il est cadre dirigeant chez Lagardère. Il connaît Lagardère, Lagardère connaît NS.
C’en est terminé de celui qui voulait sauver la Grèce, sauver l’Euro. Celui qui voulait supprimer les spéculations financières mondiales. Il avait ouvert les robinets du fond au profit des pays européens la Grèce en tête. Celui qui voulait prendre la place de Sarkhozy.
Un évènement, a priori banal rencontré dans tous les hôtels du monde, est devenu un moyen de détruire le septième personnage le plus puissant du monde au profit d’un nombre important de personnalités diverses.
Chaque jour et au fil des enquêtes judicaires et extrajudiciaires, une série de nouvelles informations font le jour. Toutes ses informations prouvent une fois de plus que tout n’est pas encore révélé dans cette histoire. DSK n’est pas encore coupable ou sa culpabilité n’est pas encore établie. Beaucoup d’autres surprises seront plus qu’étonnantes.
Amadou DIALLO
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