DIALLOBEDUCATION

Hommage à mon amour perdu

Celui qui aime beaucoup ne pardonne pas facilement !

A quoi sert aimer si on finit toujours par perdre celui ou celle qu’on aime.

Qu’elle était douce, qu’elle était belle
Comme je me sentais bien avec elle.
Pourquoi a-t-il donc fallu que l’on se déchire ?
Alors que je croyais tant en cet avenir.

Je ne lui en veux pas, je l’aime encore,
Et mon cœur, d’elle, bat toujours si fort.
Je n’ai probablement pas su l’aimer,
Pourtant je voudrais encore tout lui donner.

Aujourd’hui je vis dans ma tour de solitude,
Attendant que ne s‘écoulent mes jours.
Mais j’ai acquis cette inexorable certitude,
Qu’aimé je l’étais, mais ce fut si court.

Elle m’a laissé en ultime souvenir,
Ses boucles blondes tant adorées.
Je les caresse pour moins subir,
La tristesse de la séparation de l’être aimé.

Ô toi, femme que j’ai tant aimé,
Prends soin de toi ma dulcinée.
Pardonne moi mon amour pour toi,
Mais t’oublier, je ne le peux pas.

C’est ainsi, chacun porte sa croix,
La mienne est faite de regrets,
Regrets de n’avoir pas fait les bons choix,
Maintenant, je n’ai que mes yeux pour pleurer.

Coupable d’avoir voulu trop,
Désormais me voilà idiot !
Sans nouvelles de toi, j’attends,
Même si je ne sais si tu m’entends.

Je fais donc pour elle ce serment,
Que d’autres ne connaîtraient vraiment,
Car c’était elle uniquement,
Que je voulais éternellement.

Toi qui reste dans mon âme,
Tu resteras mon icône, MA femme,
Celle qui aura représenté,
Tout ce qui qualifie le verbe aimer…. 

 Amadou DIALLO

                                        Proverbes d’amour

Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses.

Les caresses sont aussi nécessaires à la vie des sentiments que les feuilles le sont aux arbres. Sans elles, l'amour meurt par la racine.

Le seul capital qui ne coûte rien et qui rapporte beaucoup, c'est la flatterie.

Le seul capital qui ne coûte rien et qui rapporte beaucoup, c'est la flatterie.

L'amitié n'est pas moins mystérieuse que l'amour ou l'une quelconque des facettes de cette chose confuse qu'est la vie.

Toutes les passions nous font faire des fautes, mais l'amour nous en fait faire de plus ridicules.

L'amour est une passion qui ne se soumet à rien, et à qui, au contraire, toutes choses se soumettent.

"L'amour, c'est être toujours inquiet de l'autre."

"La vie et l'amour sont la même chose. Quand il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de vie."

"Il n'y a pas d'amour conjugal, mais il y a l'amour nuptial et c'est le plus grand."

Le célibataire vit comme un roi et meurt comme un chien,
alors que l'homme marié vit comme un chien et meurt comme un roi.

Poèmes d'amour


S’aimer entre les mots dessinés sur la page
Où les rimes du vent murmurent les soupirs
Ecrits avec les braises mêlées aux nuages
Qui s’étirent dans le ciel des souvenirs.

Ecrire l’amour avec une larme de lune
Trempée dans les eaux bleu marine de ton cœur
Et, suspendue à une brindille de dune,
Trace sur mes lèvres l’empreinte du bonheur.

Accrocher l’amour aux ailes de l’espérance
Comme s’attachent les lettres de passion
Quand nos plumes s'abandonnent avec aisance
Sur le parchemin, miroir de l’émotion.

Parfumer les peaux-aimes de perles nacrées
Puisées dans la tendresse des roses divines
S’égouttant sous l’impatience enflammée
D’un soleil aux étincelles alexandrines.

S’enchaîner à l’amour et se laisser mourir
Sous les arabesques des lettres enlacées
Où « Aimer » se conjugue au temps de l’avenir
Et « Vivre » au présent oubliant l’imparfait.


Michèle Brodowicz

Des mots d'amour

Poèmes d'amour.


Je voudrais écrire
Tout ce que je ne peux te dire
Je voudrais écrire
Tout ce qui te ferait rire
Si jamais j’osais
Si je pouvais te dire " je t’aime ".

Je voudrais écrire
Même si je dois en mourir
Je voudrais décrire au monde
Toute la joie dont tu m’inondes
Chaque fois que je te vois
Et que vers moi tu fais un pas
Je voudrais que tu voies en moi
Cet amour que j’ai pour toi
Ah ! Si seulement j’osais
Si je pouvais te dire " je t’aime ".

Je voudrais écrire
Et sans jamais me tarir
Je voudrais écrire tes yeux
Tes yeux vert bleu
Dans lesquels je me plonge
Pour oublier tous mes songes
Je voudrais écrire tes mains
Tes mains de satin
Qui sans fin la cajolent
Et parfois me consolent

Je voudrais écrire ton rire
Ton rire cristallin
Que jamais je n’oublierai
Tant il rayonne de gaieté
Ah ! Si seulement j’osais
Si je pouvais te dire " je t’aime ".


Maxalexis

Ma part d’humanité

Puisque nous faisons la guerre au lieu de l’amour,

Nous n’avons plus de cœur, ni de bonheur,
Des années de persécutions pour toujours,
Et c’est ça qui fait notre malheur.
La pilule du matin et du soir devient un aliment,
Et nous pouvons l’avaler à tout moment, à chaque instant.
Que la vie est triste et surfaite,
Puisqu’il ne nous reste que notre tête,
Pour survivre dans ce monde de terreur,
Où beaucoup d’hommes meurent à cette heure.

C'est tellement vrai que je ne peux passer à côté!!

La poésie est tellement plus utile lorsqu'elle décrie la réalité!

J'ai tellement envie d'ouvrir ma porte et gueuler, "salut, c'est moi Liberté!!

La connerie humaine : un mal sans antidote!

Ce qui fait ma part d’humanité,

Il part d'un élan d'amour.
Mais le cœur, on dirait qu'il n'a plus sa place dans la société des hommes...
Je trouve cela très bien
Qu'on puisse en discuter de manière polie et sincère...
Mais beaucoup de gens sont des loups déguisés en fait
Qui se font passés par des agneaux
Sur mon tout dernier poste, voulant susciter l'avis des autres

Sur des sujets extrêmement graves de la vie et de l’humanité,

Je me suis rendu compte en fait,
Que je dérangeais...
Et j’ai compris que les gens sont encore plus graves,

Que tout ce qui pourrait être une menace pour eux.
Peu de mots peuvent exprimer tant de choses…

Ces gouttes de larmes qui trouvent leurs trajets sur mes joues
Souvent invisibles pour autrui
Coulent doucement goutte à goutte d’un rythme doux
Et malheureusement emprisonne ma vie

J’aurais tant voulu tout recommencer
Et ne pas tout laisser choir
J’aurais tant voulu contre mon cœur te serrer
Et ne pas vivre tout ce mal
Mon cœur, coupé en tas de morceaux encore, saigne
Ton absence me fait tant souffrir
Mon cœur en papier et mon âme si frêle
Tes pensées noires me guident à en mourir
Mon âme se plaint en espérant ton retour
Hurle et te prie de revenir
Pour oublier tout et recommencer sans détour
Reviens…je ne veux pas que tout ne sera que des souvenirs.

Etre humain c’est  savoir recommencer, pardonner.

Moi j’ai pardonné c’est ma part d’humanité.

Amadou DIALLO

Hommage à ma petite fille chérie

Mon âme a son secret. Ma vie a son mystère,

Nul mieux que moi ne ressent à jamais.

Un amour éternel à un moment conçu, j'en suis fier.

Cet amour nous lie et ne disparaîtra à jamais.

Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire.

Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su, tu es là.

Ma petite fille, Nehnee je t'aime sûr.

Quand tu passes, tu es comme un vent frais.

Ce vent qui caresse la plante qui plie mais ne rompt jamais.

Nehnee comme maman chez nous en court,

Prononcé long c'est la sagesse, la gentillesse,

Encore plus long c'est l'amour, l'affection.

Quand mon château de cartes s'est brisé en mille,

Je n'entendais que ta voie douce,

Mes week-ends de solitude, de désarroi.

Tu as tenu tête à la pression que je le sache.

Ton courage a été sans faille et a désespèré plus d'un.

Hélas ! J'aurai passé prés de toi inaperçu,

Mais tu ne pouvais rester insensible, tant tu aimes l'équité.

La justice te taraude nuit et jour et tu cherches comment la rendre.

Toujours à mes côtés pour atténuer ma solitude ;

Les moments durs et longs des nuits sans fin.

Sur toi je pouvais compter et poser ma tête.

Et j'aurai tenu jusqu'au bout de ma vie sur la terre,

N'osant rien te demander, tu en as fait beaucoup.

Pour moi, Dieu t'a faite douce, tendre et téméraire.

Tu suis ton chemin, distraite et sans entendre

Les cris et les voix qui refusent ton amour à mon égard.

Ne t'inquiète, je le sens du moindre regard.

Ce murmure d'amour élevé sur tes pas c'est le mien.

Cet amour d'un père, j'en suis sûr, t'accompagnera sur le chemin.

Au bout il y aura tout pour toi, oui tu peux.

Oh ! Petite fille, toi qui m'as fait passer le pont du désespoir ;

Toi qui, les moments durs, a su me comprendre et fait ton devoir,

 Cet austère devoir pieusement fidèle à un père,

Te dira, lisant ces quelques vers tout remplis de toi :

C'est la voix d'un père qui t'aime très fort et t'adore.

 AMADOU DIALLO