DIALLOBEDUCATION

Hommage à ma petite fille chérie

Mon âme a son secret. Ma vie a son mystère,

Nul mieux que moi ne ressent à jamais.

Un amour éternel à un moment conçu, j'en suis fier.

Cet amour nous lie et ne disparaîtra à jamais.

Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire.

Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su, tu es là.

Ma petite fille, Nehnee je t'aime sûr.

Quand tu passes, tu es comme un vent frais.

Ce vent qui caresse la plante qui plie mais ne rompt jamais.

Nehnee comme maman chez nous en court,

Prononcé long c'est la sagesse, la gentillesse,

Encore plus long c'est l'amour, l'affection.

Quand mon château de cartes s'est brisé en mille,

Je n'entendais que ta voie douce,

Mes week-ends de solitude, de désarroi.

Tu as tenu tête à la pression que je le sache.

Ton courage a été sans faille et a désespèré plus d'un.

Hélas ! J'aurai passé prés de toi inaperçu,

Mais tu ne pouvais rester insensible, tant tu aimes l'équité.

La justice te taraude nuit et jour et tu cherches comment la rendre.

Toujours à mes côtés pour atténuer ma solitude ;

Les moments durs et longs des nuits sans fin.

Sur toi je pouvais compter et poser ma tête.

Et j'aurai tenu jusqu'au bout de ma vie sur la terre,

N'osant rien te demander, tu en as fait beaucoup.

Pour moi, Dieu t'a faite douce, tendre et téméraire.

Tu suis ton chemin, distraite et sans entendre

Les cris et les voix qui refusent ton amour à mon égard.

Ne t'inquiète, je le sens du moindre regard.

Ce murmure d'amour élevé sur tes pas c'est le mien.

Cet amour d'un père, j'en suis sûr, t'accompagnera sur le chemin.

Au bout il y aura tout pour toi, oui tu peux.

Oh ! Petite fille, toi qui m'as fait passer le pont du désespoir ;

Toi qui, les moments durs, a su me comprendre et fait ton devoir,

 Cet austère devoir pieusement fidèle à un père,

Te dira, lisant ces quelques vers tout remplis de toi :

C'est la voix d'un père qui t'aime très fort et t'adore.

 AMADOU DIALLO